Histoire de l'éducation populaire
Histoire de l'éducation spécialisée
Publications et valorisation de la recherche
Françoise Tétard a consacré beaucoup d’énergie à soutenir de jeunes chercheurs tant sur le plan scientifique et amical que matériel. Le fonds de dotation entend poursuivre son action en aidant de jeunes chercheurs à se lancer dans des projets de recherche qui s’intéressent aux domaines de spécialité de Françoise Tétard : l’éducation spécialisée, l’éducation populaire et les politiques jeunesse.
Le fonds de dotation accorde son aide à des projets de recherche à partir du niveau master, doctorat et post-doctorat.
Les montants peuvent s’échelonner de 5000 à 10 000 euros.
Cette aide prend la forme d'allocations ponctuelles d'aide à la recherche accordées après examen des candidatures par un jury (dossier + entretien). Ces aides sont annuelles, éventuellement renouvelables une fois, sur avis du jury.
Le/la bénéficiaire s’engage à participer à l’action de fonds de dotation. Françoise Tétard accordait une grande importance au travail avec les acteurs de l’éducation spécialisée et de l’éducation populaire. Elle voulait sortir l’histoire des laboratoires. Elle a donc diffusé ses recherches auprès des acteurs et a même parfois mené des travaux avec eux.
Le ou la bénéficiaire mènera des actions de valorisation des archives Françoise Tétard (classements ou exposition). Il/elle pourra également mener des actions de diffusion auprès des institutions et associations du travail social et de l’éducation populaire.
Ces actions tiendront compte des compétences spécifiques du bénéficiaire et de son projet de recherche.
Exposition "La Justice des enfants fait son cinéma" (Savigny-sur-Orge, 2023)
Du 6 juin à mars 2024, au Centre d'Exposition Historique de Savigny-sur-Orge (Essone).
L'exposition temporaire "La justice des enfants fait son cinéma" se tient depuis le 6 juin 2023 au centre d'exposition historique "Enfants en justice 19e-21e siècle" de Savigny-sur-Orge. Prévue initialement jusqu'au 31 décembre 2023, elle s'éteint jusqu'en mars 2024.
L'exposition offre une porte d'entrée dans la justice des mineurs à travers le cinéma, depuis 1900 jusqu'au début du XXIe siècle, et s'articule en 5 parties : la jeunesse et le cinéma, le cinéma corrupteur et le cinéma éducateur, les délinquances juvéniles au cinéma, la justice des enfants au cinéma, une salle de cinéma. Les visiteurs et visitrices se retrouvent immergé.e.s dans l'univers de la délinquance juvénile et ont accès au regard porté sur ce champ à travers les époques.
Travail de mémoire "Les colonies de vacances ou la face cachée de l'éducation" à Lus-le-Croix-Haute (Hautes-Alpes) (2023)
Pour la deuxième année consécutive, l’association « LUS CULTURE » a organisé à Lus la Croix-Haute, commune de montagne de la Drôme, une exposition consacrée aux colonies de vacances. Inaugurée en juillet 2022, en présence des élus et des autorités locales, cette exposition a voulu rappeler l’importance des « colos », à la fois sur le plan éducatif pour les enfants et adolescents qui les ont fréquentées, et les fréquentent encore, et également pour les communes et structures d’accueil où elles ont été implantées. Ce fut le cas à Lus-la-Croix Haute, commune de moyenne montagne de la Drôme.
Un peu d’histoire ! Au début du XXème, siècle les colos avaient avant tout un caractère sanitaire et social. Elles étaient destinées à des enfants qui avaient besoin de changer d’air (rappelons-nous les ravages de la tuberculose), ou dont les familles n’avaient pas les moyens de partir en vacances. A partir des années 1950 elles seront perçues, sous l’influence des pédagogies nouvelles et des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, comme des expériences à vocation éducative destinées, hors de l’école et du milieu parental, à aider l’enfant à s’épanouir grâce à des activités spécifiques et des possibilités de découvertes. Elles contribuaient de ce fait à un apprentissage de la vie collective, à la prise d’autonomie et de responsabilité des jeunes qui les fréquentaient.
Veuillez trouver la suite de l'article en pièce jointe ci-dessous, ainsi que les panneaux de l'exposition
"L'action catholique spécialisée de la jeunesse", Actes de la journée sur l'action catholique (2023)
La journée sur l'Action catholique a eu lieu le 27 décembre 2021. Suite à cet évènement, le fonds de dotation Françoise Tétard a apporté son soutien à la publication des actes de la journée, actes publiés sous la direction de l'historien Bernard Giroux, dans l'ouvrage Voir, Juger, Agir. L'historien consacre un chapitre à "L'action catholique spécialisée de la jeunesse".
Il existe divers comptes rendus et mentions de cet ouvrage, notamment sur le site des Clionautes ici et dans un article du journal La Vieici, pour n'en citer que deux.
Colloque PAJEP "De l'animation nature à l'éducation à l'environnement" (2022)
Ce colloque organisé par le PAJEP (Pôle des archives de la jeunesse et de l'éducation populaire) les 30 et 31 mars 2022 à l'auberge de jeunessse Yves Robert (Paris), sous la houlette de Dominique Bachelart et Laurent Besse (Université de Tours), vient clore un cycle de travaux sur "l'animation nature et l'environnement" initié en 2016.
DVD "Pierre Gauthier et l'action sociale, un haut fonctionnaire dirigeant et un militant : 40 ans de politique sociale" (2021)
Parmi les acteurs de l’Action Sociale, Médico-Sociale et de Santé, les dirigeants de la sphère administrative à l’interface du politique jouent un rôle clef.
Trop peu nombreux sont leurs témoignages. Pierre Gauthier a bien voulu s’y prêter. Quels atouts et contraintes pour l’administration sociale dans l’élaboration des politiques sociales et leur mise en œuvre ? Quels regards sur les autres catégories d’acteurs : pouvoirs et services publics autres, mondes associatifs, branches, professions… ? Pendant quarante ans, de 1972 à 2012, Pierre Gauthier a été au service exclusif de l’État. Clermont-Ferrand, Rodez, Montauban, Toulouse l’ont connu à la tête d’administrations sanitaires et sociales. À Paris, pendant six ans, de 1994 à 2000, au Ministère des Affaires Sociales, il fût à la tête de la Direction de l’Action Sociale (DAS), aujourd’hui DGCS (Direction Générale de la Cohésion sociale). Après cette carrière, il contribua à la création de UNAFORIS, réseau d’établissements de formation en travail social dont il fût le premier président de 2008 à 2016.
Livre "L'internationale des républiques d'enfants (1939-1955)" de Samuel Boussion et Mathias Gardet et Martine Ruchat (2020)
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des millions d’enfants, orphelins ou brutalement séparés de leurs parents, sont recueillis dans des camps ou villages d’enfants. Cette aide humanitaire se double d’une utopie pédagogique. Instituteurs, prêtres, médecins ou psychiatres fondent, dans l’urgence et le dénuement, des communautés largement inspirées de l’éducation nouvelle et de l’autogestion
Livre "La parole est aux accusés : histoire d'une jeunesse sous surveillance 1950-1960" de Véronique Blanchard et Mathias Gardet (2020)
C’est grâce à des archives bouleversantes et totalement inédites que sont révélées ici les trajectoires de douze adolescents, six filles et six garçons, aux prises avec la justice au sortir de la guerre. Véronique Blanchard et Mathias Gardet, excellents connaisseurs des archives de la justice des mineurs, ont eu accès aux centaines de dossiers de deux centres d’observation, l’un à Savigny-sur-Orge (pour garçons) et l’autre à Chevilly-Larue (pour filles).
Livre de Julien Fuchs : Les colonies de vacances en France, 1944-1960 Une affaire d’Etat ?
Cet ouvrage envisage l’histoire des colonies de vacances en France à travers un prisme problématique singulier, encore peu envisagé dans l’historiographie : celui de la manière dont l’État, entre 1944 et 1960, pénètre la sphère de ces instances socio-éducatives nées majoritairement de l’initiative privée...
Exposition "L'Autre au pays de la justice des enfants (XIXe-XXIe siècles)
Au Centre d’exposition historique "Enfants en justice 19e-21e siècle" de Savigny-sur-Orge, du 13 juin au 20 décembre 2019
Au cours d’un voyage initiatique le visiteur expérimente la découverte de l’altérité dans le monde de la justice des mineurs depuis le XIXe siècle. Cette altérité, il s’y confronte à la manière du jeune qui rencontre la Justice, son langage, ses lois, sa temporalité ou à la manière du professionnel découvrant le jeune placé sous main de justice, ses codes, son milieu, ses comportements jugés «hors-normes». L’exposition vise à rendre compte de cette perméabilité de la construction de l’Autre dans l’histoire de la Justice des mineurs. Le visiteur est invité à interroger les discours sur l’Autre et de l’Autre, à travers une scénographie originale inspiré de l’univers d’Alice au pays des merveilles: jeux de mots et distorsion de l’espace, courses contre la montre et pertes de repères chronologiques, rencontres inattendues…
Exposition produite par l’ENPJJ avec le soutien de l’INJEP, la DAP, L’Université d’Angers (TEMOS et Enjeu[x]), l’Institut des Mondes africains (CNRS-Paris 1), le CESDIP, l’AHPJM et le Fonds de dotation Françoise Tétard.
Ce webdocumentaire est né du travail de Véronique Blanchard et David Niget sur les « mauvaises filles » qui a abouti par ailleurs à la publication de l’ouvrage Mauvaises filles, incorrigibles et rebelles (éditions Textuel, 2016). Réalisé par Arnaud Miceli, il prendra la forme d’une websérie documentaire et donnera à voir des portraits théâtralisés de jeunes femmes, dont les traits et les voix sont issus de documents d’archives recueillis par les chercheurs.
Du 9 avril au 20 novembre 2019, les Archives nationales proposent une exposition, un cycle d'ateliers et un colloque consacrés à l'histoire et à l'actualité de l'éducation populaire, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF), le Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire (Fonjep) ainsi que les universités de Paris-8, Paris-Nanterre et Tours.